Tu as toujours été là.

Je n'arrive pas bien à réaliser que tout ça se passe, que dans quelques jours je n'aurais plus de toi que le souvenir d'un sourire peut-être trop souvent offert, pas toujours à ceux qui le méritaient.

Et dans le flot des évènements, on se sent si seul, si impuissant. Des paroles, de la condescendance. Oui. Peut-être. Mais ça n'est pas cela que je voudrais te donner aujourd'hui. Quelque part, je ne veux pas accepter qu'on n'y peut rien, que ça devait arriver de toutes façons.

Tu as toujours été là, pour les autres.

Et à trop penser à eux, tu as fini par ne plus penser à toi. Mais nous, on a pas été capable de s'en rendre compte, sauf quand il était trop tard. Tu as su faire des choses que personne d'autre n'aurait pu faire, et tu semblais le faire avec tellement de bonne volonté qu'on a trop souvent fini par trouver ça normal. Alors qu'en toi tu souffrais, c'était beaucoup trop pour une seule personne…

Aujourd'hui les images s'affolent dans ma tête. Des sourires, des rires. Mais derrière ces rires, une souffrance cachée au plus profond de toi. Même si je voulais ne pas le voir, je peux pas dire que je ne l'ai pas vu. De cela, et de tellement d'autres choses, je suis coupable.

Ca va être dur sans toi. Sûrement aussi dur que d'arriver à continuer à écrire avec des larmes plein les yeux.

Je t'oublierai pas, Kaly.